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Laurent François : HUILE, NOIR & BROU

3 mai 2013

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3 mai 2013

Exposition d'oeuvres récentes jusqu'au 12 mai

Exposition d'oeuvres récentes jusqu'au 12 mai 2013

au petit théâtre de la Ferme des Jeux

à Vaux-le-Pénil

 

le vendredi de 17h à 21h

le samedi et dimanche de 11h à 18h

 

2 octobre 2012

Venez nombreux à la manifestation d'art actuel

Venez nombreux à la manifestation d'art actuel Art Cité, du 1er au 27 octobre 2012 à Fontenay-sous-Bois.

Le vernissage est le samedi 6 octobre à 18h à l'Hôtel de Ville.

Vous pouvez découvrir mes dessins et tableaux à la Maison du Citoyen.

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30 novembre 2011

Si mes premières influences artistiques sont

Si mes premières influences artistiques sont extraites des œuvres d’artistes aussi différents que Bosch, Soulages ou Vieira Da Silva, les premières véritables sources d’inspiration sont plus intimes et profondes : elles viennent de mes origines caussenardes, entre Aveyron et Lozère, de ces hauts plateaux où le regard se perd et où s’unissent en harmonie le végétal, le minéral, l’animal et le travail de l’homme dans un Tout inséparable.

Il y a là le fossile et le vivant multiple composant une histoire commune.

De ces fossiles et de mes randonnées dans cette nature j’ai découvert l’importance d’une empreinte, d’une trace aussi parlante qu’un acte.

Ainsi mes tableaux se sont souvent inspirés de ces empreintes qui laissent deviner une histoire souvent discrète et fragile, proposant un dialogue ouvert.

Et puis surtout il y à l’EAU !

L’eau est pour moi bien plus qu’un simple concept contemplatif, ou d’un plaisir sensuel à son contact ; je ressens un réel phénomène de résonnance, et c’est à travers l’eau que je regarde le monde.

Je parle souvent aux rivières, à la mer ou même à de simples flaques d’eau pourvu qu’elles laissent deviner en elles une trace de vie.

L’eau possède un pouvoir à la fois mystérieux et intime ; elle cache, j’en suis certain, quelques esprits qui avertissent parfois de la force comme de la fragilité de celle qu’ils protègent.

 

Comme beaucoup d’artistes, je crée par besoin autant que par plaisir, les deux étant étroitement liés comme les effets d’une drogue que l’on produirait soi-même !

A chaque tableau, à chaque dessin je suis dans le doute, ne m’appuyant sur aucune certitude, aucun acquis ; peindre est une expérience, c’est une recherche et une remise en question permanente, l’attente d’une satisfaction éphémère née d’une forme ou d’un effet de matière, mais aussi l’acceptation d’un échec : c’est la rencontre avec une partie de l’âme, mieux qu’aucun miroir ne pourra jamais le faire !

 

Je n’ai ni leçon ni message à faire passer, pas de façon primaire ni intentionnelle en tout cas, mais j’espère la constance d’une pensée, fut-elle compliquée, d’une critique ou d’un constat qui imposent une solution plastique.

J’essaie de créer des ensembles de combinaisons avec des éléments plus ou moins symboliques, puisant dans mes expériences, dans les mythes fondateurs, dans l’univers de la vie quotidienne… Et, bien sûr, dans La Nature dans ce qu’elle a de complexe et d’évident. Je ne cherche qu’a  être un témoin engagé et si possible « ouvert » d’un monde fragile qui mérite plus que notre simple attention.

 

Aussi je ne sépare pas l’homme de la nature, celle-ci n’étant pas impérativement dominante :  même s’il n’est pas toujours représenté je cherche constamment la place de l’homme dans La Nature. Peut-être est-ce pour cela que l’on dit parfois de mes tableaux qu’ils sont « hermétiques ». Cette place de l’homme ne va pas de soi ; elle est sujette aux questions, aux doutes, à retrouver un ordre et un équilibre après tant d’arrogance et de mépris qui ont causé un chaos quelque fois irréparable.  

Dans les fissures du chaos l’homme a ouvert portes et en même temps découvert des clefs multiples ; clefs physiques, charnelles, sentimentales et raisonnées…

La conscience de l’homme et ses questions ont permis un jeu de combinaisons multiples pour parvenir à réintégrer les mystères de l’univers et comprendre la nature même de ce qu’est  l’homme.

C’est à ce simple jeu de combinaisons, à ce voyage intérieur, intime mais en lien avec l’Univers, que j’invite la critique et le jugement du spectateur.

Mes tableaux et dessins proposent des fragments de vie(s) où se mélangent  comme des couleurs des empreintes, des traces, des signes , des symboles, des silhouettes diverses  et des éléments plus ou moins figuratifs ;  ensembles ils créent des combinaisons multiples ordonnées selon les questions que l’on se pose ou les réponses que l’on croit avoir.

 A chacun d’ordonner (ou pas !) ces éléments pour recomposer un monde personnel ou une histoire différente de la mienne, laquelle est bien souvent inachevée.

C’est un jeu ouvert, et chacun propose ses codes et ses valeurs. Mon but est donc l’incitation à un voyage intérieur, pour se perdre et se (re)trouver en faisant des choix entre l’intime et le général.

 

Une œuvre n’est donc qu’une fenêtre, un espace formellement limité qui ne dévoile que le détail d’un univers, saisissant un instant volé, une expérience, un mouvement, un sentiment ; elle est un objet brut qui  prend vie dans le regard des autres, construisant une histoire propre à chacun.

 

Je n’appartiens pas à un genre ou à une « école » picturale, et je n’ai que faire des modes, souvent futiles et toujours incontrôlables.

Si mes tableaux sont si différents de style, de technique, de genre, si la façon n’est pas la même d’un dessin à l’autre c’est parce que j’ai en moi différentes questions qui réclament évidemment différentes réponses. Il n’existe pas de vérité absolue !

Je reconnais et j’accepte toutes ces réponses et multiple  les voies qu’elles ouvrent, me permettant tout type d’expression.

 

J’ai besoin de chaque dessin pour être libre. Peu m’importe alors la forme, le trait, la composition ; peu m’importe même qu’une œuvre semble copier une autre œuvre… Tous ces dessins contradictoires m’appartiennent totalement.

 

Mais je cherche avant tout un dialogue entre la forme et la matière ; c’est dans cette idée de matière, du support au médium, et dans sa correspondance dynamique à la forme que se développe l’essentiel des tensions entre l’œuvre et moi.

Pour cette « idée de matière », j’unis des traces, des cicatrices et des signes plus ou moins révélés mais toujours présents.

 

C’est dans la préparation du support que se trouvent les premiers éléments de cette recherche, de cette « envie » de matière ; je sculpte des bas-reliefs sur les cartons bois puis, avant les premiers enduits, je grave des lignes et des signes, je perce ou déchire certaines parties avant de les recoudre avec du fil épais ou des lacets de cuir. Les déchirures permettent de dépasser les limites physiques de l’œuvre.

Les coutures, elles, sont là pour réunir ce qui a été séparé.

Idem pour le travail sur papier, lequel sera poncé, gratté, scarifié, incisé avant de recevoir les encres, les pastels ou le brou de noix. Mais plus que pour mes tableaux sur carton bois, le travail du support papier se poursuit bien après la réalisation du dessin, cherchant les limites même du papier.

L’œuvre ainsi demande une approche réelle, au sens propre, pour se découvrir. Les formes et les couleurs de la surface sont étroitement liées à l’univers apparemment plus chaotique et aléatoire de leur support : je laisse volontiers les impacts du ciseau comme des repères qui rythment la peinture à venir.

 

Je pense qu’un dessin ou un tableau n’est véritablement réussi  que lorsqu’en lui surgit quelque chose que n’attendais pas, une présence, une identité propre et indépendante de ma volonté ; c’est pourquoi souvent mes créations les plus spontanées, les plus intuitives, ont la plus grande force intrinsèque… Mais je garde cachées ces œuvres réalisées sur des supports parfois fragiles,  n’osant pas les exposer… Peut-être correspondent-elles à une part très intime de moi-même qui, pour l’instant, ne doit pas être partagée ?

 

Enfin, toujours dans cette « idée de la matière » récurrente, c’est actuellement le mortier lié à la colle de peau qui occupe mon attention. Là le support devient véritablement l’élément qui va conditionner l’impression et la réalisation finale ; c’est une relation d’interdépendance qui me satisfait d’autant plus que les conditions de séchage du mortier avec la colle de peau imposent une urgence dans l’exécution, laquelle doit être autant intentionnelle qu’instinctive…

J’aime cette idée qu’est l’urgence dans le geste, ce mélange de spontanéité, d’instinct et d’intention,  et paradoxalement ce nouveau support impose une orientation nouvelle, appelant à l’essentiel du signe, refusant tout « bruit » parasite. Il y a dans le travail de ce support une voie vers une forme de méditation.

30 novembre 2011

Expositions sélectives

 

1989 : Hôtel des Ducs d'Anjou. Paris

          Galerie Impressions. Albi

1991 : Galerie Impressions. Albi

1993 : Galerie REC. Paris

1995 : Galerie Foch. Rodez

          Arts & Rencontres. Roanne

1996 : CREA. Millau

1997 : Préfecture d'Evry. Alternative printing en collaboration avec Yves PEYROT

          Le Der des Ders. Montreuil-sous-bois. Emulsion liquide sur carton bois en collaboration avec Yves PEYROT

1998 : Le Comptoir du monde. Fontenay-sous-bois. Emulsion liquide sur carton bois en collaboration avec Yves PEYROT

2000 : Atrium de la Grande Loge de France. Paris. Photo gravure et inclusion en collaboration avec Yves PEYROT

           Maison de la Culture. Sévérac-le-château.Photo gravure et inclusion en collaboration avec Yves PEYROT

2002 :  Espace Daniel Sorano. Vincennes. Photo gravure et inclusion en collaboration avec Yves PEYROT

2004 :  Espace Daniel Sorano. Vincennes

2005 : La Table à Jaja. Montreuil-sous-bois

            Galerie Art & Thé. Yèvres-le-châtel

2006 : Prieuré de Pont-Loup. Moret-sur-loing (avec Yves PEYROT, photographe, et Didier BAZILLE, sculpteur)

             Trig. Paris

2008 : Galerie Vision. Fontainebleau

2009 : Festival de Guercheville (77)

            La Table à Jaja. Montreuil-sous-bois

             Pavillon de l'Erable. Avon

2010 :  Cercle Ecossais. Paris

             Espace Daniel Sorano. Vincennes

2011 :  Installation de Land Art "Les Ephémères". Château-Landon

              Espace Saint-Jean. Melun

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19 septembre 2011

EXPOSITION à L'ESPACE SAINT-JEAN à MELUN DU 10

EXPOSITION à L'ESPACE SAINT-JEAN à MELUN

DU 10 SEPTEMBRE au 23 OCTOBRE 2011Espace Saint JEAN

18 juin 2011

AFFICHE

27 avril 2011

Invitation

12 mars 2011

invitation_Millepages

27 octobre 2010

invitation_Bill_Art_Caf_

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Laurent François : HUILE, NOIR & BROU
  • Laurent François: ses tableaux à l'huile et bas-relief sur carton bois, huile sur mortier, brou de noix et encre sur papier et pastel, fusain et pierre noire sur papier. Travail et recherches de l'artiste. Actualité des expositions.
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